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Le pavillon des jeux video
11 mars 2007

God of War

God of War (Playstation 2)

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- Il faut que t’essaie God of War !!

- Ouais bof… c’est quoi comme jeu ?

- Dans God of War t’es méchant et tu trucides tout le monde !! C’est de la balle !!

Ce n’est que trois mois plus tard que je tombe sur ce jeu dans un magasin. Alors c’est loin d’être à cause de sa description enchanteresse que j’ai acheté le jeu. C’était avant tout son prix qui été ma foi fort raisonnable et parce que j’avais entendu dire que les critiques ne disaient que du bien sur lui... et comme je n’avait rien à mettre sous la dent depuis un moment je me suis dit « allez pourquoi pas... »

Le jeu commence avec Kratos au bord d’une falaise, avouant que les dieux de l’olympe l’on abandonné. Et se jetant dans le précipice pour mettre fin à sa vie, la scène est interrompue et le jeu revient quelques jours en arrières.

C’est sur ce départ fort intelligent qui nous laisse avec cette impression amère que quoi que l’on fasse durant nos périples notre destin est déjà scellé...

Nous prenons alors sans plus attendre les commandes de Kratos et nous sommes lâché à nous seuls dans les feux de l’action, à savoir sur un vaste galion prit en pleine tempête. Nous nous retrouvons à lutter contre des morts vivants en armures, pour nous familiariser avec le système de combats que l’on apprendra à perfectionner tout au long de l’aventure. Et c’est dans ce rapide déluge de coups, que l’on comprend à quel point le héros est... disons... efficace.

Munis de deux lames reliées à ses bras par des chaînes, c’est avec rapidité, force, précision et violence que vous déchiquetterez tous ceux qui oseront se mettre sur votre chemin.

Le système devient rapidement intuitif presque comme une seconde nature... un bouton pour une attaque faible, un autre pour une attaque forte, un autre pour choper un ennemi, un dernier pour sauter, des gâchettes pour se protéger, utiliser des magies et pour actionner des mécanismes, et pour finir un joystick pour les déplacement et l’autre joystick pour les esquives.

En suivant à travers le bateau on fait rapidement rencontre avec une bestiole qui impose par sa taille. Une hydre qui vous fera frémir et qui vous fera passer des moments de combats acharnés. Puis on enchaîne sur la première des nombreuses phases d’équilibre, où tel un funambule vous contrôlez Kratos sur des poutres de manières à ce qu’il arrive d’un point A à B sans tomber, ces phases m’on surpris car au lieu de vous ennuyer elles restent très stressantes et prenantes, bienvenues pour apporter un peu diversité aux combats.

Puis on poursuit sur du combat, entre temps on obtient sa première magie et on finit à avec une dernière rencontre avec l’Hydre. Et c’est à travers ce premier chapitre sur les mers servant d’apéritif, que l’on comprend à quoi on aura à faire tout au long du jeu : superbe level-design, ennemis fabuleux et nombreux, situations variées, arrière-plans travaillés, gameplay merveilleux et intuitif, temps de chargements très rares, etc.

Mais il y a autre chose à ne pas oublier... une des grandes force de ce jeu est sans aucun doute son héros, ou plutôt son anti-héro. D’un sadisme extrême, Kratos est un être abject que l’on se plaie à huer au long de l’aventure. Le jeu nous invite au fur et à mesures à cours de flash back à découvrir les scènes clés de son passé.

C’est l’eau à la bouche que l’on arrive à Athènes, nous est alors révélé les premières parcelles de l’histoire : La déesse Athéna nous confie une dernière mission, sauver Athènes qui est sous la joue de Ares et tuant ce dernier. De quoi motiver Kratos qui justement désire ce venger du Dieu de la guerre. Pourquoi donc ? Ça on le découvrira plus loin dans le jeu...

Tout au long de l’épopée on fera face à certaines énigmes qui pourront vous faire tester dangereusement vos neurones et votre patience.

On obtiendra des magies très plaisantes à utiliser que l’on pourra améliorer avec les orbes que les ennemis lâchent, on ne retrouvera par contre qu’une unique nouvelle arme. Heureusement le système de combat est là pour sauver la mise... si viciant, si brutal et à la fois si agréable on ne se plaindra pas des nombreuses phases de combats.

Pour finir parlons des quelques points faibles que le jeu possède : durée de vie trop courte. Vous bouclerez le jeu en 8-9 heures. Mais au moins on reprend l’aventure avec plaisir, avec en primes à la clé quelques bonus sympathique si vous vous daignez à finir le jeu dans une difficulté plus poussée.

Les boss malgré le fait d’être somptueux et marquants, ne sont qu’au nombre très réduits de trois !!

Nerveux, violent, bluffant, équilibré, brutal, surprenant God Of War marque la plupart des esprits qui osent le défier. C’est dans ce mélange presque parfait de Devil May Cry, Prince of Persia ou encore Onimusha que l’on tient un pot-pourri de suprême qualité qui au lieu de rougir face à la concurrence fait justement rougir celle-ci. Et dans pas si longtemps sort le II apparemment avec plus d’armes, plus long, plus beau, tout simplement plus !! De quoi ravir de nombreux joueurs qui se retrouve en Olympe rien que d’y penser...

Allez pour finir un cri du cœur : Dans God of War t’es méchant et tu trucides tout le monde !! C’est de la balle !!

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Commentaires
E
je vais pas revenir sur cette avis ,o combien élogieux de la surprise de l'année 2006,c'est vrai que c'est beau, meme trés beau,c'est vrai que c'est plutot original,c'est vrai que il y a une grande immersion mais franchement je dois dire que le point qui ne m'a pas fait aimer ce jeu c'est les combats(non j'ai pas avaler mon bedeau)<br /> d'accord on combats des creatures magique et compagnie mais je n'y prend vraiment aucun plaisirs pour la simple et bonne raison que on se demande:<br /> " mais il est où le sentiment de puissance?"<br /> les ennemis ne reagissent pas quand ont les touches(par exemple les trolls),et on a une liberté de mouvement assez reduite<br /> <br /> paralellement a ça on parle beaucoup de ce jeu comme le tueur de DMC(devil may cry) seulement le plaisirs du jeu n'est vraiment pas comparable,d'un coté on a une brute sanguinaire et de l'autre on a LE Dante(The) avouez que celui qui vole partout ,qui defriche son ennemi avec la boucle de sa ceinture et qui se releve en se recoiffant les cheuveux est vraiment plus jouissif,abattre un ennemi avec des combos Dantesque, appuier sur des boutons jusqua ce ue le pouce soit aussi gros et enflé qu'un americain au soleil.... ça fait palisir,et c'est vraiment pas ce que j'ai retrouvé dans GOW (bien que ce soit un tres bon jeu,mais vraimnt trop frustrant)
S
Voilà un jeu qui m'a franchement plu, alors même que je ne suis pas (plus) vraiment habile ni intéressé par ce type "d'exercice". J'ai par exemple bien aimé Prince of Persia, mais ai abandonné sa suite, adoré Onimusha 2 mais me suis ennuyé sur le 3, etc. God of War, c'est sur une question de prix, comme MDL, que je s'y suis intéressé.<br /> <br /> Mais là ça m'a emballé, du fait de l'atmosphère, du registre épique et de la personnalité du héros. Le tout fait une aventure et une action franches et directes, efficace d'où est chassée toute mièvrerie. Atmosphère étonnante du fait de cette Athène à l'agonie, de ce cadre mythologique, et de toutes les références antiques. Ca m'a ravi. Registre épique car s'il n'y a pas beaucoup de boss, ils sont magnifiques (Le Minotaure!), et pour le reste ce sont des quantité que l'on doit affronter. Et c'est bien cela qui fait la dimension épique: cette confrontation de l'un contre l'innombrable multitude. Le héros enfin qui est merveilleux, terrible mais terriblement humain d'abord, et splendide dans sa visée profanatoire et impie: sa volonté de se hisser au niveau des dieux.<br /> <br /> C'est bien cela qui fait la grandeur du héros, et par conséquence du jeu. C'est que l'un et l'autre sont habité par l'hybris, la démesure, cette "qualité", ou plutôt ce défaut, de celui qui ne sait pas sa condition et veut la dépasser, suscitant par là le courroux des dieux. Et finalement dans cette affaire de God of War, l'hybris de Kratos se justifie parce qu'elle fait face à celle d'Arès. Mais avoir un jeu qui affirme so fort cela, qui épouse aussi bien dans son fond et sa forme le background qu'il s'est donné, c'est vraiment très bon.<br /> <br /> Concernant la longueur du jeu, pour moi ce fut idéal. Mais je suis un joueur occsionnel, et du coup j'appécie pour ce type de jeu d'action que cela ne soit pas trop trop long. Le seul truc que j'ai vraiment un peu regretté c'est peut-être l'affrontement avec Arès que je n'ai trouvé si fabuleux que ce à quoi je m'attendais. Sa mise en scène est réussie, mais le combat lui-même, la partie "ludique" m'a semblé un poil en deça des affrontements de l'hydre ou du Minotaure...<br /> <br /> Néanmoins, un jeu tout à fait jubilatoire, sans complexe, bourrin dans son aspect, mais surtout dans sa nature, rendant sa férocité, sa furie toute légitime et frénétique.
P
Le p'tit MDL a écrit: Pour finir parlons des quelques points faibles que le jeu possède : durée de vie trop courte. Vous bouclerez le jeu en 8-9 heures. Mais au moins on reprend l’aventure avec plaisir, avec en primes à la clé quelques bonus sympathique si vous vous daignez à finir le jeu dans une difficulté plus poussée. <br /> <br /> Il est vrai que la durée de vie est extrèmement faible, mais en même temps, cela peut s'eclipser devant le rythme de jeu, la diversité des défis (plateforme, destruction...), la majestuosité des décors (jamais rien vu d'aussi immense^^).<br /> En plus, le mode Divin qui se débloque à la fin du jeu est à essayer d'urgence: chaque combat que l'on avait effectuer devient comme un affrontement face à un boss (les minotaures d'Athénes deviennent d'une difficulté exponentielle, je n'ose imaginer les derniers boss...).<br /> Sans compter les bonus (très dur à faire eux).<br /> <br /> Pour les trois boss, c'est presque un soulagement de n'en voir que trois, vu que l'Hydre est dantesque, dans un affrontement pouvant atteindre facilement la demi-heure, et encore, le Minotaure est encore pire (combien de fois faut le refaire? argh, j'ai arrêté de compter bien assez tôt).<br /> <br /> Cependant, je rejoinds tout à fait ton avis sur ce jeu très furieux, faisant couler la sueur sur le pad (si si, c'est même le seul qui m'a fait ça), et puis, vivement le deuxième opus^^
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